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6 juillet 2006

Enfin du boulot !

Il commençait vraiment à être temps. Parce que, pour avoir essayé les deux facettes, il vaut mieux avoir trop de travail – tant qu'on peut se permettre de dire "merde" et qu'on ne se rend pas malade à vouloir tout faire en moins de temps qu'il n'en faut – que pas assez… voire pas du tout. Quand je dis "pas du tout", je ne parle pas de chômage, c'est encore autre chose, mais je pense à la condition qui devient la mienne depuis quelques semaines, qui voit le travail me fuir à mesure que les vacances approchent.

Moment idéal pour justement prendre des vacances, me direz-vous ! C'est bien ce que j'ai fait, mais je n'en suis pas à pouvoir me permettre de poser 3 mois de vacances consécutifs.

L'oisiveté sur son lieu de travail, c'est vraiment sympa quand c'est une journée de temps en temps : on peut en profiter pour faire les mille et une petites choses qu'on prend rarement le temps de faire, passer des coups de fils, flâner sur internet, jouer à la dame de pique… Ah non, pas ça ! Quand vous en êtes à ce stade de dépravation, c'est que ça a déjà trop duré ! Et la spirale devient vite infernale : vous vous fatiguez à ne rien faire, le moindre petit boulot qui vous tombe dessus, cassant votre faux-rythme de croisière, est pris non pas comme une bulle d'air salvatrice, mais comme une contrariété, et la seule chose à laquelle vous aspirez est de vous sauver de ce lieu de mort prématurée.

Tout le monde n'a pourtant pas cette faiblesse : un ancien collègue a judicieusement mis à profit les quelques mois précédant un licenciement stratégique pour monter un dossier pour son projet d'entreprise et mettre en place le site web de sa future société.

Je dois me rendre à l'évidence, je ne suis pas comme ça. J'ai beau essayer de me lancer dans des projets pourtant moyennement ambitieux et largement à ma portée, la motivation s'envole trop vite. Je n'avance pas tant que je ne sens pas le fouet claquer derrière moi. C'est tragique, mais c'est ainsi.

Je suis faible.

Je vais me refaire un café, tiens.

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